J'ai de l'intuition moi Madame, j'ai de l'intuition moi Monsieur.
Naviguer au bon gré de sa souris. Errer dans les méandres d'Internet à la recherche... d'un je-ne-sais-quoi de sensationnel, d'exceptionnel, de vibrant. Regarder les vidéos les plus hype et les trouver ridicules, lire les articles les plus choquants et les trouver fades, ne pas savoir quoi chercher ni où le dénicher. Arpenter les réseaux sociaux : "Pas intéressant". *clic*. "nul, électro-encéphalogramme plat". *clic* , *clic* , *clic* "oui, j'ajoute, mais bon. On verra s'il me fait découvrir des choses" *clic* "R.A.S.", *clic*,*clic* … Aller trop loin. Revenir d'un pas et ...
Je l'ai lu, ce personnage et il m'a plu de suite. Donc je l'ajoute comme "ami" mais c'est tellement ridicule. Et pourtant, j'ai déjà des projets pour nous deux. Ridicule, puéril, inconscient.
Stress : je n'habite pas Paris moi, je viens de la campagne !
"Ouh-là minute Papillon, doucement, même si tu n'y crois pas, il n'est peut-être pas à ton goût !"
Puis je l'oublie, un peu, presque, le temps de quelques mois, le temps qu'il me demande en mariage, puis qu'il me parle, dans cet ordre s'il vous plaît.
Excitée comme une pucelle en rut je le lis et bois ces paroles comme on avale après une pipe bien menée: on s'en délecte, on est flatté, on remercie. Je m'inclinais devant ce personnage haut en couleurs qui méritait qu'on lui fasse une révérence. Je respectais l'homme que je découvrais derrière ce qu'il m'écrivait.. Plus innocent que son personnage, moins noir, plus conventionnel, et à ses moments, je sentais pourtant qu'il vivait ce personnage, en partie. Paradoxal. Comme moi. J'aime même si aucun bouton n'est là pour le lui montrer.
Ce soir là, lui et moi, on a virtuellement arrêté le monde, le temps de faire des projets, de s'enjouer, d'y croire. Lui et moi, le temps de refaçonner le monde, on s'est aimé.
J'ai de l'intuition moi Madame, j'ai de l'intuition moi Monsieur., vous comprenez ? Je ne me trompe pas. Il est merveilleux, on se ressemble beaucoup. On se comprend apparemment et on rêve la même vie. J'aime ses mots qui s'approchent dangereusement de ma fréquence de résonance et me libèrent de ce masque que je porte. J'ai l'impression de lui faire de l'effet, ca me gêne. Plus que l'envie de croquer la vie, j'avais envie de la façonner a mon image, à notre image. 3 heures que nous parlons maintenant. C'est l'homme de ma vie, je suis la femme de la sienne, je n'ai pas de doute, c'est l'évidence.
Quoi ? Vous n'y croyez pas ? Mais, si, regardez, je l'ai ajouté, comme ami je ne me suis pas trompée. On est pareil je vous dis ! Et...on se l'est écrit ! Les mots ont de la valeur, il n'aurait pas dit ca si...
Puis le monde est reparti, le temps s'est débloqué, je ne sais trop comment ni pourquoi me laissant ravagée de l'intérieur tandis que lui semblait indemne. NOUS nous sommes arrêtes laissant le monde nous échapper, vous laissant pour l'instant Madame, vous laissant pour l'instant Monsieur, avoir raison tous deux.
C'est un grand honneur pour moi que de poster ce 1er commentaire chez toi =D
RépondreSupprimerMr et Mme ont tord, j'ai envie d'y croire! Pour moi, vous avez toujours été l'évidence. Il est ton homonyme !
Qui sait...
Bisous
Bienvenue à toi :)
RépondreSupprimerGrand honneur pour moi de t'accueillir ici.
C'est ma main qui écrit plus que mon cerveau et je ne sais si M. et Mme ont tort.
L'évidence tu sais, frappe la vue, et comme le bâton dans l'eau qui apparait brisé, l'évidence qui apparaît peut être un mirage, ou pis encore, une illusion.
Qui sait...
Bisous
L'évidence qu'il est n'est peut-être qu'un mirage, une illusion mais c'est un bien beau mirage, une bien belle illusion!
RépondreSupprimerVotre romance m'a fait rêvé, m'a donné envie d'y croire tu as l'air de penser qu'il n'est peut-être qu'un rêve et c'est surement mieux ainsi!
Qui sait...
Bisous
ce n'est simplement plus mon histoire. Tout au plus, c'est une femme avec des rêves sans bornes, absolus et si peu réalisables... une telle histoire fait rêver.
RépondreSupprimerPeut-on avancer avec ? s'il y a une suite, on le saura :)
On a besoin de rêver. Nos rêves sont un moteur qui nous permettent d'avancer...
RépondreSupprimerMais il ne faut pas se laisser détruire par ses rêves, certains sont fait pour le rester, d'autres pour être réalisé !
Suite ou pas, il est surement préférable qu'il reste un rêve...
Oui, les rêves, l'espoir sont les moteurs qui nous font avancer, pas à pas, jour après jour; et le grand moteur qui fait tourner tout cela est l'Amour ...
RépondreSupprimerAlors, fonce vers tes rêves sans bornes et absolus, fonce car s'ils sont en toi, ils sont réalisables, sinon à quoi bon les avoir en soi !!!!
Si tu es toi avec lui, et lui avec toi, sans masque, c'est déjà le premier pas d'un bonheur éternel ! Je ne pèse pas mes mots, je les adapte à la manière dont tu les laisses couler dans ton texte, pleins d'espoir, de rêves etc.
J'ai lu. Je me suis reconnu. Je vis la même chose, à quelques détails prés. Le vertige, la certitude. Deux éléments qui s'est su décrypter ici et qui me sont incroyablement familier.
RépondreSupprimerNe t'arrêtes jamais.
(Tu m'auras reconnu)
Une romance 2.0 comme il y en a beaucoup, vécue de manière unique, comme à chaque fois. Tu pèses tes mots et certains sonnent justes. On voit que tu reprends aussi parfois. Je trouve ca "cute" comme on dit chez moi :) tu peux manquer d'adresse, mais c'est avec élégance que tu le fais. Tu as du potentiel c'est évident. Tu crées un univers a toi, comme une bulle intime et intimiste.
RépondreSupprimerDe la poésie, de la révolte, de la souffrance et de l'amour. Toi qui en doutes, tu es humaines : C'est beau.
@Laetitia : si tu reviens. J'arrête de vivre des rêves. Je vis la réalité. C'est plus passionnant. Moins idyllique, plus vrai, moins douloureux, tellement plus sincère.
RépondreSupprimer@Anonyme01 : je t'ai reconnue. Ne t'arrête jamais toi non plus. Merci de tes compliments. Ils me touchent, tu n'imagines pas à quel point. Vertige et certitude, tu as mis le doigt sur mon moteur à moi :)
@Anonyme02 : tu sembles me connaître mais je ne suis pas sûre de savoir qui tu es. Si tu repasses, pourrais-tu m'indiquer ton prénom ? Je te trouve juste dans tes critiques. Je reprends l'écriture. C'est dur, j'ai peur.